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5 films d’horreur méconnus à dévorer pour Halloween

Alors que le 31 octobre approche à grands pas, une question demeure : quel film de genre (oser) regarder ? Afin d’éviter de tomber sur un navet de dernière minute ou pire encore, mater pour la treizième fois Vendredi 13
un guide d’œuvres horrifiques qualitatives s’impose.

in the mouth of madness

In the Mouth of Madness (1995)

A l’évocation du nom de John Carpenter, The Thing est certainement le premier film qui nous vient à l’esprit, reléguant ses autres créations au second plan. In the Mouth of Madness fait partie des œuvres les plus sous estimées du cinéaste. Le pitch ? John Trent, détective privé, est chargé d’enquêter sur la disparition de l’écrivain à succès Sutter Cane juste après la parution de son dernier roman, l’Antre de la folie. Résolument Lovecraftien, le long-métrage excelle dans l’horreur psychologique avec une succession de scènes dérangeantes à souhait. On saluera également la prestation de Sam Neill, dont le personnage bascule dans la démence au fur et à mesure du film. « Do you read Sutter Cane ? ».

The Visit (2015)

Popularisé avec Le Projet Blair Witch en 1999, le procédé du Found Footage (images tournées caméra au poing) semble être usé jusqu’à la corde tant les productions en ont abusé sans réel argument scénaristique derrière. Passé relativement inaperçu lors de sa sortie, le onzième film de M. Night Shyamalan fait pourtant figure de référence en la matière. Le récit se concentre sur deux enfants envoyés chez leur grands parents en Pennsylvanie durant une semaine. Sauf que les choses vont rapidement virer au cauchemar, comme en témoigne « le film dans le film ». Ambiance pesante et malsaine garantie, accentuée par une mise en scène maitrisée, sans oublier la marque de fabrique du réalisateur : le twist final bien sûr !

strangers

The Strangers (2016)

C’est un fait, le ciné sud-coréen aime nous en mettre plein les mirettes. The Strangers (à ne pas confondre avec son homonyme US qui met en scène des tueurs masqués) ne fait pas exception à la règle. Suite à une succession de meurtres sanglants dans un petit village de province, le policier Jong-goo commence à perdre pied lorsqu’une présence surnaturelle se manifeste. Oscillant entre drame, thriller, fantastique et horreur pure, le film du réalisateur Na Hong-jin s’impose comme une œuvre à la croisée des genres doté d’un climax qui a de quoi en déstabiliser plus d’un.

film d'horeur

Grave (2017)

Seul film français de cette sélection, Grave de Julia Ducourneau fait partie du cercle très fermé des réussites hexagonales en matière d’horreur, côtoyant Haute Tension d’Alexandre Aja ou encore Ghostland de Pascal Laugier. Grave donc, où comment un bizutage d’école vétérinaire à base de viande crue va réveiller l’instinct carnassier d’une jeune végétarienne. Le point de non-retour est franchi pour Justine, 16 ans, qui va alors s’adonner peu à peu au cannibalisme. Sur fond d’acceptation de soi, l’œuvre plonge le spectateur dans la bestialité la plus abjecte, comme en témoigne certains plans relativement crus. A ne pas mettre entre toutes les mains, mais à savourer comme il se doit.

Hereditary (2018)

Qualifié de « nouvel Exorcist » par une floppée de médias spécialisés, le premier long métrage d’Ari Aster traite lui aussi d’une histoire de possession démoniaque, mais la comparaison s’arrête ici. Pour ce qui est de l’effroi généré par contre, les deux films sont sur un pied d’égalité. La trame suit l’étrange malédiction familiale dont semblent être victimes les Graham suite au décès de la grand-mère maternelle. Comme tout « slow burn » qui se respecte, Hereditary prend le temps de bien installer la tension, poussant les personnages dans leur derniers retranchements jusqu’au final à glacer le sang. Peu d’œuvres peuvent se targuer de distiller un malaise palpable sans dicontinuer deux heures durant, c’est le cas d’Hereditary.

Article de François Graz / @highdillon

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